The Atantic Wall

2003-2006

The Atlantic Wall  explore l’héritage du Mur de l’Atlantique, immense ligne de défense nazie composée de bunkers de béton, aujourd’hui abandonnés et absorbés par le paysage. Cette série questionne la capacité des architectures militaires à structurer, protéger ou contrôler un territoire, et leur évolution en vestiges réinterprétés avec le temps. Le projet s’ancre aussi dans une histoire personnelle : issu d’une famille marquée par l’armée et la Résistance, j’ai grandi auprès de bunkers réutilisés par mon grand-père, devenus partie intégrante de mon quotidien. À travers ces formes brutes, The Atlantic Wall interroge la frontière entre mémoire et oubli, permanence et éphémère, soulignant l’empreinte de l’homme sur le paysage et le dialogue entre histoire et nature.

3 oeuvres

DIE ATLANTIKWALL  est une installation de cinq caisses militaires abritant des moulages de bunkers, DIE ATLANTIKWALL détourne l’architecture de guerre pour interroger mémoire et réinterprétation. Le béton expose les failles plutôt que de les masquer, questionnant l’héritage de ces structures

[Narvik – Hendaye] est une série de gouaches sur bois transformant des bunkers de la Seconde Guerre mondiale en formes géométriques abstraites. En isolant ces structures du paysage, l’œuvre interroge leur évolution, entre mémoire militaire et objet esthétique.

Coast to Coast redessine une section du « chemin des juifs » à Hardelot, témoin de l’histoire et des frontières. De ligne militaire à barrière migratoire, l’œuvre interroge la persistance des divisions et leur impact.

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[Narvik - Hendaye]
Coast to coast