Domus - Triticum project

Un four à pain et une bibliothèque anthropologique dans un container de transport international, déplaçable et à disposition de la population dans le domaine public

UN TITRE
(étymologie)

DÒM De l’indo-européen commun « construire, maison » donnant DOMUS en latin (maison, foyer) et qui donnera domestiquer et domestication

Triticum : terme Latin qui dans le langage commun « Blé » est un terme générique qui désigne plusieurs céréales appartenant au genre Triticum dérivé du latin tritus, broiement, frottement, le blé étant destiné à la mouture. 

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UN PROJET 

Passionné par l’évolution des civilisations, le parcours humain et les relations qu’entretient ce dernier avec son environnement et son territoire, «DOMUS triticum project» prend ses racines sur le thème de l’apparition de l’agriculture, en particulier le croissant fertile autour du blé et de l’orge et donc du pain. La proposition est la mise en place dans le domaine public d’un container maritime 10 pieds de transport international (facilement déplaçable) dans lequel se trouverait un four à pain de style traditionnel (à bois) mais de conception moderne et résistant au chocs et vibrations, une bibliothèque contenant des ouvrages anthropologiques, ethnologiques, scientifiques (vulgarisés ou non), littéraires sur l’histoire et l’apparition de l’agriculture, du blé, du pain, des hybridations, des manipulations génétiques… Des références agronomiques, mais aussi des livres autour de la question de l’environnement et de l’écologie a liés de près ou de loin a ces sujets, ainsi qu’une sonothèque comprenant des émissions radios, interviews de personnes liées au blé, à la céréaliculture (agriculteurs, boulangers, agronomes, chercheurs,…), ainsi qu’une mai et un pétrin de démonstration mise à disposition au prés d’amateurs ou professionnels souhaitant transmettre leur savoir occasionnellement.

LES OBJECTIFS

Un questionnement et une réflexion sur nos racines d’hommes sédentaires, comment sommes nous passés de chasseurs, cueilleurs, nomades à sédentaires, agriculteurs, éleveurs. L’apparition de notre civilisation indo-européenne et son évolution, ce qui en découle de nos jours, les évolutions du monde agricole, les enjeux économiques, sociaux culturels, politiques, religieux, écologiques, géopolitiques, alimentaires,… 

Ce projet rentre dans le cadre de mon travail d’artiste proposant des pistes de questionnement et de réflexions autour du rapport que l’homme entretient avec son environnement, la nature, la terre, le territoire au sens large du terme. Essayer d’amener une approche liée à l’esthétique du monde qui nous entoure par la question du paysage, son évolution, son façonnage, sa construction par les systèmes agricoles et d’élevages. 

Le projet « Domus » est aussi l’occasion de s’intéresser aux formes alternatives agricoles, céréalières,… et de proposer à débat sur des sujets comme circuits longs ou courts, l’agriculture conventionnelle/biologique/biodynamique, croissance/décroissance, que consommons nous… ce que propose le monde industriel à ce sujet sans le fustiger, mais surtout quel avenir proposons nous au générations futur?

Cependant l’objectif de base serait de montrer et d’apprendre aux gens le processus de panification et comment faire soi-même son pain, se pencher sur les matières premières, l’importance de leurs qualités ainsi que leur provenance, peut être l’occasion de solliciter des professionnels, amateurs, AMAP, coopératives diverses, l’artiste… Pour ensuite venir le cuire au sein de DOMUS et de provoquer l’échange.

UN ENVIRONNEMENT ET UN CONTEXTE

Inviter à porter un regard sur notre avenir en télescopant le moderne et le traditionnel séculaire, l’artisanat et l’industriel, un container symbole de la mondialisation et un four à pain à l’ancienne référant à nos ancêtres et le sédentarisme, ce que le pain peut symboliser depuis des temps reculés et ce qu’il représente actuellement. 

Ce projet s’adresse et peut se déployer, suivant les contextes où il serait placé, aussi bien en milieu urbain, périurbain que rural avec des stratégies d’approches et de communications différentes envers les populations qui les composent, les milieux sociaux culturels, les saisons.

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UN PARTAGE

Par le déplacement et la circulation occasionnels du container sur un territoire déterminé dans des lieux divers tel que : quartiers, villes, villages, zone d’activités,… mais ayant un intérêt et une logique de proximité. L’invitation serait faite aux habitants, au public à venir faire cuire leur pain, mais aussi de voir et participer au processus dans ce container, pendant des périodes, jours, heures définies ou festivités diverses, offrant ainsi un lieu d’échange, de partage, de transmission, de relation social autour d’un acte de fabrication et de partage ancestral qu’est le pain, pour parler de notre relation au territoire, terroirs, au paysage, à la nature, sur nous même, de la vie de tous les jours… et la possibilité de consulter les documents et ouvrages mis à disposition.

La question de la gestion lors de la mise à disposition de ce container serait à développer via des bénévoles, associations, structures ou comités de style divers : de quartier, environnemental ou bien liées au milieu agricole (AMAP, COOP…) mais la gestion même du container appartiendrait au commanditaire de l’oeuvre (centre d’art, commune, galerie, communauté de commune, région, particuliers, associations…)

Dans le cadre du développement de ce projet, le contact, le relationnel, la mise en réseau et le rassemblement seront primordiaux autour d’actions de types :

Conférences – Rencontres – Discussions – Animations autour du pain ou liées aux céréales… – L’art et la nourriture